Activités de printemps à Chamrousse : observer le réveil de la nature
Les crocus ont commencées à remplir l'espace laissé libre par les névés qui fondent, les jonquilles parent les versants ensoleillés de leur jaune éclatant et les premières gentianes printanières illuminent l’œil curieux de leur bleu métallique. Il est l'heure de partir randonner à la recherche des oiseaux de montagne à Chamrousse, une activité gratuite à partager en famille, tout près de Grenoble. C'est le grand réveil de la nature et les occasions de faire de belles photos seront nombreuses.
Contraste marqué au printemps entre pentes exposées au soleil et à l'ombre. Au second plan, le Grand Colon et le massif de la Chartreuse au fond.
Dès la mi-février, les vacances ne sont pas finies que les premiers tussilages pointent le bout de leur pétales sur les talus, les venturons montagnards reviennent faire entendre leurs trilles dans l'air qui réchauffe doucement. Pas besoin d'aller très loin, on peut les observer depuis les rues de la station, le long des routes ou faisant de courts planés depuis le sommet des épicéas. Les accenteurs alpins commencent à délaisser les mangeoires pour monter en altitude, et n'y reviennent que pendant les chutes de neige tardives.
Bourgeons de saule marsault ou saule des chèvres, localement appelés marsouses
Avant la fin-février, les saules marsault des endroits les plus exposés laissent apparaître leurs bourgeons couverts de poils soyeux. Il est l'heure de se mettre à chanter pour les grives musiciennes. Bientôt rejointes par les plus aventureux des rouge-queues si la neige ne vient pas couvrir de nouveau la végétation.
Le printemps à Chamrousse, encore de la neige mais des températures clémentes
Durant tout le mois de mars il n'est pas rare d'avoir de grosses chutes de neige (plusieurs dizaines de cm), elle transforme rapidement, la route se dégage dès que le soleil apparaît mais l'arrivée des oiseaux peut être retardée. Les casse-noix mouchetés vont commencer à se faire plus discrets et pensent à construire leurs nids.
Accenteur mouchet chantant au sommet d'un pin à crochets au printemps à Chamrousse.
La 1ère quinzaine est propice à apprendre les chants d'oiseaux. Aux appels des mésanges noires, s'ajoutent le chants des mésanges boréales, charbonnières, bleues, et huppées, roitelets huppés, rouge-queues noirs. Les merles noirs, grives musiciennes et pinsons des arbres (rarement du Nord) sont bien établis aussi.
Cille à deux feuilles, belles fleurs du printemps en montagne
A partir de mi-mars, les primevères à grande fleurs sortent le long des talus ensoleillés, accompagnées par quelques crocus. Si la météo le permet les grenouilles rousses et les crapauds tentent une sortie dans les rues et dans les gouilles d'eau de l'Espace Naturel Sensible de la tourbière de l'Arselle. Les premières bergeronnettes grises arrivent dans les rues de Chamrousse et l'on croise quelques bruants fous de passage.
Landes à bruyères et névés à proximité de Chamrousse
Combien d'espèces se cachent sur cette photo ? réponse : au moins 5, au printemps c'est l'habitat des merles à plastron (au bord des névés), des bruants jaunes et accenteurs mouchets (dans les conifères isolés), des alouettes des champs (sur l'alpage) et des pipits spioncelles (dans les buissons).
Avant la fin de mars, les névés qui fondent sur l'alpage. On voit les merles à plastron migrateurs rejoindre les quelques-uns qui ont trouvé refuge pour l'hiver en forêt parmi les grives litornes et draines. Depuis le sommet des épicéas, les accenteurs mouchets mêlent leur chant flûté, à celui plus lancinant des bruants jaunes. Les alouettes des champs animent les alpages encore enneigés alors que les pipits spioncelles parcourent les landes à bruyère.
Les rouge-queues maintenant nombreux crissent depuis le toit des bâtiments de la station survolés par les premières hirondelles de fenêtre en repérage. Elles ne resteront que si le temps se maintient au beau. Les talus se colorent du bleu des gentianes de Koch, du mauve étincelant des cilles à deux feuilles, et du violet des pensées sauvages. Dans les bourgeons des saules qui fleurissent on croisent quelques roitelets triple bandeau et les pouillots véloces se lancent dans leur refrain monotone.
Observation matinale des tétras, en restant bien à distance pour ne pas les déranger
Début avril, les mélèzes laissent timidement apparaître leurs toutes fraîches aiguilles et les tétras font résonner la cembraie de leurs roucoulements. C'est au tour des serins cinis de venir faire vibrer l'air de leur chant. Pendant que le lac de la Grenouillère dégèle, quelques bergeronnettes des ruisseaux viennent rendre visite aux nombreuses grenouilles et crapauds en train de pondre. Sur l'Espace Naturel Sensible de l'Arselle, la tourbière se gorge d'eau et accueille bergeronnettes printanières et amphibiens. Les tambourinements des pics épeiches et des pics noirs retentissent dans les forêts. Les chants des chouettes de Tengmalm et hulotte animent les nuits, tandis que les chevêchettes prennent le relai à l'aube et au crépuscule.
Vieilles forêts de montagne, propices aux chouettes
Dans la fin du mois d'avril, si la météo est belle, les bourgeons rosés des mélèzes font leur apparition, gesces, vesces, céraistes, véroniques et myosotis envahissent les talus, les soldanelles montrent leur couronne violette en forêt. Les linottes mélodieuses viennent chanter sur l'alpage. C'est la montée en puissance de la verdure jusqu'à son explosion de début mai. Les tritons se rendent en masse vers les points d'eau pour se reproduire et le coucou fait résonner son chant au loin. Les vautours fauves commencent à explorer la montagne en surfant le long des crêtes et on se prend à rêver que nous sommes déjà en été.
L'hiver ne semble pas la meilleure période pour observer les oiseaux de montagne. Cependant les années où la fructification est importante, notamment celles des épicéas et sorbiers, peuvent réserver de bonnes conditions d'observation.
Tarins des aulnes se nourrissant sur un sorbier des oiseleurs à Chamrousse
Novembre annonce la venue de l'hiver. Les premières chutes de neige importantes, en octobre, voire septembre, ont déjà marqué le paysage. Les mélèzes sont encore parés du doré de l'automne et le ciel est d'un bleu glacial. Dans les bois, les derniers pieds de moutons et chanterelles tentent leur chance. Tétras lyre, chouettes de Tengmalm et chevêchette entonnent leurs derniers couplets alors que les accenteurs alpins reviennent quémander les graines à la mangeoire dès que la météo tourne à la neige.
Accenteur alpin à la mangeoire à Chamrousse
En décembre, malgré le début officiel de l'hiver, rien n'est certain. Bien souvent, ces dernières années la sous-couche tombée en fin d'automne ne tient pas et l'enneigement peut manquer. Ce qui permet de profiter des belles journées d'anticyclone pour continuer à randonner à la recherche des oiseaux. La forêt se fait plus calme et l'on entend surtout les casse-noix mouchetés, cantonnés sur leurs territoires à surveiller leurs caches de graines d'arolle. On croise de temps à autre un Pic noir ou une ronde de Mésanges noires, boréales, roitelets huppés et grimpereaux.
Casse-noix moucheté dans une attitude typique de surveillance de son territoire hivernal
A partir de janvier, un anticyclone de plusieurs semaines passé à rêvasser sur les falaises ensoleillées de la Romanche peut subitement alterner avec des journées de blizzard glacial. C'est l'occasion d'aller chercher perdrix grises et rouges qui bravent la tempête ou d'attendre les niverolles sur le balcon qui viennent se ravitailler à la mangeoire.
Niverolle alpine se nourrissant à la mangeoire pendant un épisode de tempête de neige
Pendant les belles journées, sur les falaises, on croise de temps en temps un Tichodrome échelette et des bandes de Chocards à bec jaune jouent dans les thermiques. Régulièrement les aigles royaux viennent inspecter les crêtes.
Grive litorne en hiver à Chamrousse
Les bonnes années, quand les épicéas et les sorbiers sont chargés de fruits, de grandes bandes de Grives litornes nous rendent visite. Les grives draines se mêlent à elles, ainsi que quelques Merles à plastrons alpestres qui hivernent dans nos forêts. Ils viennent concurrencer les nombreux Bec-croisés des sapins que l'on repère aux pignes de pins qu'ils laissent échapper en les vidant de leurs graines.
Bec-croisé des sapins mâle dans un pin à crochet en hiver
En février, alors que les Grands corbeaux se livrent à leurs acrobaties au-dessus des forêts, le retour des Venturons montagnards marque le passage au printemps ornithologique. Mésanges, pinsons, merles et grives musiciennes chantent à tue-tête à partir de la fin du mois.
Je suis Accompagnateur en Montagne, je pars souvent pour mon travail et aussi beaucoup pour le plaisir en itinérance dans des coins sauvages. Dans cet article vous trouverez mon retour d'expérience sur la nourriture à emporter sur un trek en autonomie.
Je vous propose des idées pour des plats végétariens caloriques, équilibrés, riches en protéines végétales, à faire soi-même, à la maison, sans matériel spécifique, moins chers et meilleurs que les plats lyophilisés du commerce.
Les recettes sont optimisées pour être les plus légères possibles, à base d'ingrédients secs pour qu'elles puissent se conserver le plus longtemps possible. Certaines sans cuisson, à réhydrater dans l'eau froide, d'autres où il suffit de rajouter de l'eau bouillante et quelques plats cuisinés qu'ils faudra cuire plus longtemps.
Pour améliorer le goût et rajouter un peu d'aliments frais, pensez à la cueillette de plantes sauvages : ail des ours, champignons, thym serpolet, ... Un oignon ne pèse pas trop lourd et peut aussi relever un plat un peu fade.
Préparer un sac à dos léger pour un trek en montagne
Combien de calories par repas et par jour sont nécessaires pour un trek, un voyage à vélo ou une expé ?
Un homme sédentaire aura besoin de 1500 à 2500 kcal par jour (en fonction du métabolisme de chacun) pour être en bonne santé. Un sportif ou un voyageur au long cours dans un milieu extrême aura des besoins journaliers pouvant varier de 3000 à 6000 kcal par jour.
A vous d'adapter le grammage des recettes en fonction de votre objectif. Tout en sachant qu'1 gramme de lipides (graisses) apporte deux fois plus d'énergie qu'1 gramme de glucides (sucres lents ou rapides) ou de protéines (qui serviront plutôt à conserver des muscles en bon état de marche).
Quel poids de nourriture devrais-je porter par jour lors d'un trek en autonomie ?
Malheureusement, même en n'emportant que des aliments secs et les plus énergétiques possible et en minimisant les emballages, on ne peut pas vraiment descendre en dessous de 700g ou 800g par ration journalière si l'on veut avoir des repas riches en calories et en protéines. Ce qui correspond à 7 ou 8 kg de nourriture pour un trek de 10 jours.
Quand les températures descendent trop bas sous zéro le gaz ne suffit plus
Comment conditionner ses repas sans qu'ils ne s'abîment pour une itinérance en montagne ?
Je conditionne chaque « recette » dans un sac congélation que je réutilise à chaque nouvelle itinérance. Pou des expés vraiment longues on peut conditionner chaque ingrédient séparément dans des bouteilles de jus de fruit vides (celles avec un goulot large). L'huile d'olive est stockée dans une petite bouteille en plastique d'un volume correspondant à la quantité totale dont j'aurai besoin. Sel, poivre, ail séché, cannelle sont stockés dans des petites fioles plastique ou dans des échantillons de sels aromatiques.
Où trouver les ingrédients pour des recettes de bivouac ?
Les magasins et sites spécialisés vendent des plats lyophilisés à des prix prohibitifs. Les recettes qui suivent sont pensées pour être économiques, en partie parce qu'elles sont faites à partir d'ingrédients trouvables dans les grandes surfaces. Ce qui permet aussi de refaire le plein lors d'étapes où il n'y a que des petites épiceries. Pour le lait de coco en poudre, les nouilles de patates douces, on se tournera vers les supermarchés asiatiques. Pour la protéine de soja, ou la levure de bière ce sera plutôt vers les magasins bio.
Comment avoir un sac à dos léger pour partir en trek ?
Comment connaître les valeurs nutritionnelles des aliments ?
Pour connaître la quantité de calories, de protéines, de graisses, ou de sucres lents présente dans les aliments et concevoir soi-même ses repas de nombreux sites existent.
Pour concevoir mes repas sur du long terme et connaître la quantité de calories et le poids que j'emporterai j'ai créé un tableur excel qui m'aide à plannifier.
Comment cuisiner, avec quel matériel ?
Le meilleur matériel pour cuisiner lors d'un voyage nature va dépendre de la longueur de votre trip et du climat.
Pour une nuit ou deux en été, un réchaud à gaz classique suffira. S'il commence à faire en dessous de zéro degrés, le butane gèle et le gaz ne fonctionne plus. Il faudra passer à l'essence.
Le réchaud à essence est un peu plus compliqué à utiliser mais on s'y fait vite. Il est plus puissant, son socle est large donc plus stable. L'essence est beaucoup moins cher que le gaz et on trouve du sans plomb 95 partout, idéal pour les voyages au long cours. Attention dans certains pays, l'essence n'est pas d'aussi bonne qualité et encrasse les réchauds, il faudra alors demander du « solvente » dans les quincailleries d'amérique du Sud ou du « white gaz » dans certains pays anglophones.
La solution de cuisiner sur le feu est assez intéressante, à condition d'avoir du bois, de ne pas dégrader l'environnement et que ce soit autorisé …
Pour voir des recettes à faire sur un feu de camp, cliquez ici !
Préparation pour bivouac hivernal
10 Recettes de bivouac légères, riches en énergie et végétariennes pour partir en autonomie :
Les recettes sont données à titre d'exemple, on peut inventer un nombre de variantes infinies. L'idée et de mélanger un féculent, des protéines végétales (légumes secs ou graines), des matières grasses (huiles ou graines) et des légumes séchés ou des épices pour le goût.
Le plus important, en dehors du poids à limiter est qu'il faut se faire plaisir. Si le plat ne donne pas envie, on risque de le laisser au renards ... (Et c'est dommage de l'avoir transporté pour rien !)
Exemple de menu du jour :
Porridge 185 g (788 kcal/27g de protéines)
Taboulé 135 g (553 kcal/20 g de protéines)
Chocolat chaud de récupération 90 g (343 kcal/13 g de protéines)
Coquillettes bolognaise végé 185 g (702 kcal/29 g de protéines)
2 barres énergétiques le matin, 2 l'après-midi 2x123 g (1308 kcal/40g de protéines)
poids : 841 g
Kcal : 3694 kcal
protéines végétales : 129 g
De quoi tenir un effort déjà soutenu pendant de nombreux jours.
Sommaire des recettes :
Pour les recettes de camping pendant un voyage à vélo, c'est cet article.
à réhydrater à l'eau bouillante juste avant de consommer
90 g de flocons d'avoine
15 g de poudre d'amande
15 g de cacao en poudre
15 g d'amandes
10 g de noisettes
10 g de raisins secs
10 g de lait en poudre
5 g de sucre roux
5 g de levure alimentaire
5 g de graine de courges
5 g de graines de tournesol
Variante sauvage : ajouter des fraises des bois, framboises, mûres, myrtilles, ...
Cuisiner sur un réchaud à bois
Déjeuner
2. Taboulé de montagne 135 g
553 kcal – protéines : 20 g
à réhydrater avec de l'eau froide quelques heures avant de consommer
75 g de semoule à couscous
10 g de graines de courge
10 g de graines de tournesol
10 g de parmesan râpé
10 g de tomates séchées
5 g de raisins secs
5 g de levure de bière alimentaire
feuilles de menthe séchée
sel, poivre, épices
10 g d'huile d'olive (à rajouter au moment de servir)
Variante sauvage d 'été : rajouter des graines et des feuilles de cerfeuil des Alpes
Goûter
3. Chocolat chaud de récupération 90 g
343 kcal – protéines : 13 g
à réhydrater à l'eau bouillante juste avant de consommer
50 g de flocons d'avoine
10 g de cacao en poudre
10 g de sucre roux
10 g de lait en poudre
5 g de levure alimentaire
Variante sauvage de fin d'été : rajouter des faînes de hêtre légèrement torréfiées.
Cuisiner en voyage à vélo
Diner
4. Coquillettes sauce bolognaise végétarienne 185 g
702 kcal – protéines : 29 g
A faire bouillir dans ¾ de litre d'eau en fonction du temps de cuisson indiqué sur les pâtes. L'excédent d'eau fait un bouillon hydratant et agréable à boire.
140 g de coquillettes
10 g de protéines de soja
10 g de tomates en poudre
10 g de tomates séchées
sel, poivre, herbes de Provence
Rajouter en servant :
20 g de parmesan rapé
15 g d'huile d'olive
Variante sauvage de printemps : Rajouter des feuilles d'ail des ours finement hachées.
5. Dal coco, curry 181 g
744 kcal – protéines : 15 g
A faire bouillir dans ½ litre d'eau en fonction du temps de cuisson des lentilles corail
90 g de riz
30 g de lentilles corail
30 g de lait de coco en poudre
15 g de légumes séchés
15 g d'huile d'olive en servant
Variante sauvage d'été : Rajouter des feuilles d'épinard sauvage, le chénopode.
La pulka permet de transporter beaucoup plus de matériel lors d'un raid à ski
6. Polenta savoyarde 175 g
645 kcal – protéines : 15 g
Réhydrater les légumes puis faire bouillir avec la polente et les raisins.
100 g de polente
15 g de raisins secs
15 g de légumes séchés
Rajouter en servant :
30 g de tomme en petits dés
15 g d'huile d'olive
Variante de fin d'été : Rajouter des graines de carvi, le cumin des sauvage.
7. Risotto champignons 180 g
685 kcal – protéines : 19 g
Cuire le riz avec les champignons séchés.
125 g de riz
10 g de champignons séchés
10 g de lait en poudre à ajouter en fin de cuisson pour l'onctuosité
Tente tipi pour camper avec beaucoup d'espace et pouvoir cuisiner facilement
8. Purée en flocons du jura 165 g
749 kcal – protéines : 23 g
Réhydrater la purée en flocons à l'eau bouillante avec le lait en poudre.
85 g de purée en flocons
20 g de lait en poudre
Rajouter en servant :
25 g de comté en petits dés
20 g de cerneaux de noix
15 g d'huile d'olive
Variante sauvage d'été : Ciseler quelques feuilles d'égopode en fin de cuisson pour compléter avec une légère amertume.
9. Nouilles de patates douces sauce soja 185 g
708 kcal – Protéines : 7 g
Cuire les nouilles dans l'eau bouillante avec les tomates et champignons.
Le bouillon fait une agréable soupe.
120 g de nouilles de patates douces
20 g de tomates séchées
10 g de champignons séchés
5 g de sauce soja à rajouter en fin de cuisson
Rajouter en servant
15 g de graines de tournesol
15 g d'huile d'olive
Variante sauvage : rajouter des feuilles et de jeunes épis de plantain.
Camper et cuisiner lors d'un trek en montagne
Vivres de course
10. Barres énergétiques sucrées 740 g (à diviser en plusieurs portions à manger au cours de la journée, au petit déj' ou au goûter)
3924 kcal – protéines : 120 g
Mélange à faire cuire 8 min au four à 220° avant de partir.
Répartir la pâte obtenue en mélangeant tous les ingrédients pour former un rectangle d'environ 2 cm d'épais. Enfourner sur une plaque de cuisson huilée ou sur un papier sulfurisé.
100 g de beurre de cacahuètes
2 œufs
60 g de chocolat noir en éclats
50 g de poudre d'amandes
50 g de noix de coco rapée
50 g de sucre
50 g de raisins secs
50 g de noisettes concassées
25 g de graines de tournesol
25 g de graines de courge
15 g de farine de lupin
10 g de levure alimentaire
5 g de sel
65 g de farine de blé à ajouter progressivement jusqu'à obtenir une consistance qui se tienne (mais pas trop !)
Il est possible d'envisager une variante salé pour remplacer le pain en itinérance, souvent encombrant par son volume.
On peut remplacer chocolat et coco par du fromage (gruyère, parmesan, ...) et ajouter des tomates séchées hachées, du poivre, des herbes de Provence.
Vous voilà avec de bonnes bases, à vous de trouver de nouvelles idées pour vos prochains treks ou voyages.
N'hésitez pas à partager vos réussites en commentaires !
Et avant de partir, n'oubliez pas : "On ne laisse que ses empreintes, on ne prend que des photos" ! Nos conseils pour minimiser son impact lors d'une nuit en montagne ou en voyage nature : c'est sur cet article.