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Depuis quelques années le lac Achard souffre de la même surfréquentation que de nombreux autres sites de montagne. La municipalité n'a pas eu le choix que de légiférer pour protéger le lac, ses alentours et son bassin versant.


La baignade est-elle interdite au lac Achard ?


La réponse ne souffre pas d'ambiguïté : OUI, c'est interdit.


Qu'est-ce que je risque si je me baigne, fais du feu, bivouac dans un lieu interdit ou si j'abandonne mes déchets en pleine nature ?


En fonction de l'endroit où vous vous trouvez et les amendes maximum en cas d'infractions peuvent être différentes :


- violation d'un arrêté de police du maire : 38 ou 150€

- atteinte à la biodiversité constaté par un agent de l'OFB par exemple : 1 an d'emprisonnement et 15 000€

- abandon de déchets constaté par agent ONF : 1500€


Si vous voulez comprendre pourquoi la baignade n'est pas autorisée vous pouvez passer à la suite de l'article.


En tant que garde vert pour faire comprendre les interdictions au lac Achard
Interdictions au lac Achard

Les lacs de montagne


La question à se poser n'est pas : "Est-ce que la baignade est autorisée ?" mais plutôt : "Quel impact avons-nous sur les écosystèmes aquatiques d'altitude ?". En répondant à cette question vous pourrez juger par vous-même de la possibilité d'aller nager pour vous rafraîchir lors d'un trek ou vous laver en pleine nature.


Les lacs d'altitude sont des écosystèmes en équilibre précaire. En fonction du climat, du substrat et de la qualité de l'eau l'écologie du lac est différente. C'est pourquoi il y a des lacs de différentes couleurs : noirs, marrons, verts, bleu, blancs, ... Les variations de température, l'ensoleillement, la modification de la chimie de l'eau peuvent engendrer des réactions en chaîne qui vont perturber la vie aquatique et dérégler le système en favorisant telles espèces plutôt que d'autres.


Pour trouver des infos et comprendre comment fonctionnent les lacs d'altitude allez faire un tour sur le site du réseau Lacs Sentinelles.

Peut-on se baigner dans les lacs de montagne ?
Lac d'altitude en Belledonne

La pollution par la baignade


Les lacs de montagne reçoivent peu d'eau par rapport aux lacs de plaine et sont alimentés par les eaux de pluie ou de fonte pauvres en nutriments.


Le simple fait de rentrer un corps étranger dans cet environnement peut perturber la vie planctonique. Et oui, il y a du plancton dans les lacs !


L'effet est potentiellement encore plus néfaste quand on y ajoute crème solaire, protection anti-moustique, savons (biodégradables aussi).


Le zooplancton, les gastéropodes et crustacés aquatiques ne sont pas toujours capables de résister aux produits chimiques que l'on introduit. De plus, certains insectes comme les gerris, les "patineurs", tiennent sur la surface de l'eau grâce à la tension superficielle. En introduisant un tensio-actif comme du savon, la chimie de l'eau est modifiée et ils ne sont plus capable de rester en surface.


Se laver dans un lac ou dans une rivière pendant une rando ou un bivouac est donc plutôt une mauvaise idée. Mieux vaut récupérer de l'eau dans une popote ou une gourde et aller se laver loin du point d'eau.


Randonnée vers les lacs Robert à Chamrousse
Lac de montagne à Chamrousse

Le brassage de la stratification thermique


Au sein des lacs de montagne un brassage de l'eau se forme naturellement avec l'ensoleillement. Une stratification thermique, des couches de plus en plus froides ou chaudes en fonction de la profondeur se met en place.


Chaque étage à une teneur en oxygène ou en nutriments différente et héberge donc une vie animale ou végétale qui lui est propre.


En allant se baigner dans ce type de lac on perturbe l'organisation de la vie aquatique.


La pollution par la baignade dans les lacs de montagne
Lac tourbeux en Belledonne

La mise en suspension des sédiments lacustres


Le fond des lacs de montagne est souvent privé d'oxygène. La décomposition y est lente et les sédiments s'accumulent sous forme d'une vase. En allant piétiner le fond de l'eau on écrase ou soulève les animaux qui y trouvent refuge et nourriture comme les petits escargots d'eau, larves de libellules, têtards de grenouilles ou tritons.


Les sédiments sont également mis en suspension et rendent le lac trouble et sombre, le rendant invivable pour les organismes qui ont besoin d'une eau claire.


Le lac s'obscurcissant on peut aussi penser que l'eau réchauffe plus vite ce qui pénalise les espèces qui aiment l'eau froide et accélère l'eutrophisation (la transformation vers un marais) du plan d'eau.


A noter qu'il n'y a pas que les baigneurs qui mettent en danger les écosystèmes des lacs d'altitude. Les vairons, ces petits poissons introduits pour servir d'appâts vivants, sont également un problème majeur.


Se laver au savon dans les rivières
Se baigner dans les rivières, une mauvaise idée ?

La perturbation de la vie dans le lac


Comme pour le fond de l'eau les berges sont propices à une riche vie aquatique ou dépendante de la présence d'eau à proximité. De nombreuses espèces d'insectes et d'araignées utilisent les joncs, trèfles d'eau, potamots des rives pour chasser ou se reproduire.


L'exemple le plus marquant est celui des libellules. L'insecte ne pourra devenir adulte et se reproduire qu'une fois être passé par plusieurs stades larvaires aquatiques, puis avoir "émergé" accroché à une tige et pris son envol. L'émergence, la sortie de sa dernière mue peut prendre des dizaines de minutes pendant lesquelles il est particulièrement vulnérable. Si un chien ou un baigneur passe à ce moment là il tombe à l'eau ou se colle les ailes et meure sans avoir pu donner naissance à une nouvelle génération.


Camper et se baigner aux lacs Robert à Chamrousse
Les lacs Roberts, le Grand Sorbier et les Vans à Chamrousse

Où peut-on se baigner à Chamrousse et en montagne en général ?


Difficile de répondre à cette question. Evitez en premier lieu les lacs fragiles, dégradés et déjà sur-fréquentés et ensuite posez-vous la question de savoir si vous n'aller pas vous-même nuire à votre prochain lieu de baignade.

Peut-être qu'à terme les retenues collinaires construites pour alimenter les enneigeurs pourront être aménagées comme à Serfaus en Autriche.


Se baigner dans les lacs de montagne
Serfaus - lac baignable

Infos complémentaires sur les lacs de montagne


Pour les plus curieux, en allant visiter les pages du site du réseau Lacs Sentinelles vous pourrez trouver les réponses à des questions telles que :


- Qu'est-ce qu'un lac de montagne ?

- D'où vient l'eau des lacs de montagne ?

- A quelle température est l'eau des lacs de montagne ?

- Pourquoi existe-t-il des lacs de différentes couleurs ?

- Qui vit dans les lacs de montagne ?

- Y a t-il des poissons dans les lacs de montagne ?

- Les lacs de montagne se réchauffent-ils avec le réchauffement climatique ?

A l'automne 2021, j'ai profité d'un voyage de repérage en Bretagne pour photographier des espèces de bord de mer que je n'ai pas l'habitude de trouver en montagne. La fin d'été est aussi propice à observer des juvéniles encore peu farouches ou des migrateurs en escale. Un séjour à cette période a aussi l'avantage d'avoir de beaux couchers de soleils pas trop tardifs pour ses photos.


Du Morbihan à Saint-Brieuc, plutôt qu'une liste des meilleurs endroits, je vous propose un petit tour des types de spots où trouver des oiseaux.


Sommaire :


1. Chercher les passereaux dans les haies

2. Parcourir les landes et les dunes

3. Se promener sur les plages à la recherche des limicoles

4. Fouiller les marais, roselières et vasières pour observer rapaces et migrateurs

5. Observer les oiseaux marins le long des côtes rocheuses

6. Ne pas oublier les lacs de l'intérieur des terres


1. Chercher les passereaux dans les haies



La biomasse produite par les haies est incroyable. Mûres dans les ronciers, cenelles d'aubépines, prunelles, sans compter les insectes qui viennent y trouver refuge. Les champs abandonnés, les murets couverts de végétation, les bosquets d'ajoncs sont de bons endroits de halte migratoire où observer les passereaux. Ils s'y mettent à l'abri du vent et des intempéries tout en se nourrissant.


Les petits sentiers de randonnée permettent de longer la végétation et autorisent parfois une bonne proximité avec les oiseaux. Mais le fort contraste est souvent difficile à gérer. Il faut être créatif pour trouver comment faire de belles photos !


Espèces courantes à rechercher dans les haies du bocage breton :

Tarier pâtre (Saxicola rubicola), Rougegorge familier (Erithacus rubecula), Accenteur mouchet (Prunella modularis), Gobemouche gris (Muscicapa striata), Linotte mélodieuse (Linaria cannabina), Pouillot véloce (Phylloscopus collybita), Chardonneret élégant (Carduelis carduelis), ...



2. Parcourir les landes et les dunes



Entre les champs bordés de haies et l'océan s'étendent les dunes, encore un peu en retrait, c'est la lande. Moins riche que le milieu précédent, on y rencontre toutefois bon nombre d'espèces de milieux ouverts. Les espèces changent graduellement en fonction du couvert végétal : d'un côté la lande à bruyère, de l'autre l'herbe rase et le sable. Le paysage peut parfois être un peu monotone mais on peut y faire de jolies randonnées en demi-journées.


Les dunes ont un rôle protecteur important pour atténuer les assauts de la mer sur les terres. Elles sont fragiles, sensibles au piétinement, il est indispensable de ne pas sortir des sentiers lors des randonnées. On y croise régulièrement lapins et moutons qui peuvent se contenter de l'herbe maigre qui y pousse.


Espèces courantes à observer sur les landes et les dunes de Bretagne :

Alouette des champs (Alauda arvensis), Pipit farlouse (Anthus pratensis), Traquet motteux (Oenanthe oenanthe), Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), Cisticole des joncs (Cisticola juncidis) dans les zones de hautes herbes, ...


.

3. Se promener sur les plages à la recherche des limicoles



Les plages immenses accueillent un grand nombre d'oiseaux, surtout des limicoles et des laridés. L'ambiance est exceptionnelle en début ou en fin de journée. On peut jouer avec les flous pour obtenir de belles couleurs douces pour ses photos d'oiseaux ou chercher des contre-jours avec l'eau qui étincelle. Les vagues apportent aussi des arrières plans puissants.


Les oiseaux profitent de la marée basse pour se nourrir en bas de l'estran et remontent avec la marée vers leurs dortoirs. Pour les déranger le moins possible on peut s'allonger sur le sable et laisser les oiseaux venir à soi, poussés par l'eau ou dérangés par les promeneurs qui parcourent les plus belles plages. On pourra remarquer que les oiseaux sont assez habitués aux personnes qui passent sans s'arrêter mais le photographe qui les fixe les fera plus vite décoller ... Les observatoires sont parfois aussi de bons spots, l'idéal est d'arriver 1h30 avant la marée haute, les coefficients de marée n'ont pas besoin d'être à leur maximum, trop élevés ils repoussent les oiseaux au-delà des zones propices.


Pour comprendre et lire le code couleur des bagues pour identifier les gravelots à collier interrompu, vous pouvez aller sur le site de Bretagne Vivante.


Espèces courantes rencontrées sur les plages bretonnes :

Bécasseau sanderling (Calidris alba), Bécasseau variable (Calidris alpina), Gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus), Huitrier pie (Haematopus ostralegus), Bernache cravant (Branta bernicla), Grand gravelot (Charadrius hiaticula), ...



4. Fouiller les marais, roselières et vasières pour observer rapaces et migrateurs



Ces zones lisières sont constamment soumises à l'influences marées, ni vraiment terre, ni vraiment mer, ce sont des réservoirs de biodiversité. Quand on voyage en automne en Bretagne on peut observer de nombreux oiseaux migrateurs. On y croise limicoles, ardéidés, canards qui profitent de l'abondance de mollusques, crustacés ou poissons plats. Et des rapaces qui viennent cercler au dessus de leurs proies potentielles. Certaines vasières servent également de pré-dortoirs. Les ardéidés comme les Aigrettes garzettes s'y rencontrent en fin de journée et échangent sur la qualité de leurs prospections journalières et se mettent d'accord sur un dortoir nocturne.


Certains observatoires permettent d'attendre tranquillement que les oiseaux soient repoussés à porté d'objectif. Pour avoir les meilleures photos, il peut être intéressant de choisir le lieu en fonction du coefficient et de l'heure des marées, de l'heure du coucher du soleil, pour privilégier l'observation ou l'ambiance. Avoir seulement la silhouette des oiseaux peut apporter de la poésie à vos images.


Certains parkings servent aussi à des pécheurs professionnels, à pied, barques ou bateau. Ils ont besoin de pouvoir se garer et d'accéder aux rampes de mise à l'eau. Attention à ne pas empiéter sur les aménagements nécessaires à leur gagne-pain, au risque de voir de plus en plus de parkings fermés aux vans et camping-cars.


Espèces courantes qu'on peut trouver en fouillant les vasières et marais :

Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), Chevalier aboyeur (Tringa nebularia), Chevalier gambette (Tringa totanus), Aigrette garzette (Egretta garzetta), Spatule blanche (Platalea leucorodia), Barge rousse (Limosa lapponica), Barge à queue noire (Limosa limosa), Courlis cendré (Numenius arquata), Courlis corlieu (Numenius phaeopus), Faucon émérillon (Falco columbarius), Busard des roseaux (Circus aeruginosus), ...




5. Observer les oiseaux marins le long des côtes rocheuses



Pingouins tordas et Guillemots sont déjà partis en mer depuis longtemps quand arrivent les migrateurs automnaux. Mais les vagues puissantes, les falaises qui renvoient les lumières du coucher de soleil promettent encore de belles photos.


Pendant l'été les falaises inaccessibles protègent les couvées des Fous de bassan, des laridés (mouettes et goélands) et alcidés (pingouins ...) et des Craves à bec rouge. A l'automne on se rattrape en les voyant surfer les courants d'air créés par les vagues. Les sentiers côtiers sont souvent parmi les plus belles randonnées de Bretagne mais même les lieux très fréquentés peuvent permettre de belles observations. Notamment des phoques que l'on voit chasser facilement.


Attention aux embruns, pendant vos sorties photos l'air salé à vite fait de recouvrir la lentille de l'objectif d'un voile qui rend la mise au point lente et fait perdre beaucoup de piqué. Pas besoin d'être forcément proche des oiseaux, en petit, ils donnent de la puissance et de l'ampleur au paysage.


Espèces courantes à observer depuis les côtes rocheuses :

Huitrier pie (Haematopus ostralegus), Fous de bassan (Morus bassanus), Craves à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis), ...




6. Ne pas oublier les lacs de l'intérieur des terres



A la recherche d'une petite crêperie où sur un itinéraire de transition entre deux spots à oiseaux de bord de mer on passe régulièrement à côté de petits lacs. N'hésitez pas à faire un arrêt, ils réservent parfois des surprises.


L'idéal étant de discuter avec les ornithos locaux pour connaître les dernières observations ou de prendre les conseils des photographes que l'on croise. Certains des meilleurs endroits sont aménagés avec des observatoires ou des sentiers en caillebotis.


Là où on été prises les deux photos ci-dessus nous avons croisé :


Grands cormorans (Phalacrocorax carbo), Héron cendré (Ardea cinerea), Grande aigrette (Casmerodius albus), Vanneaux huppés (Vanellus vanellus), Pluviers argentés (Pluvialis squatarola), Combattant varié (Calidris pugnax).



Bon voyage en Bretagne !


Voyager en France, en observant les oiseaux ou pour parcourir les sentiers de randonnée, réserve toujours de bonnes surprises. Alors profitez bien et faites de belles photos !


Si vous avez besoin d'aide ou des conseils pour un séjour ornitho en Bretagne ou ailleurs n'hésitez pas à contacter notre partenaire : SALVA FAUNA





Idées de recettes originales et faciles à faire dans une seule casserole ou popote. Et pouvant se cuisiner sur un réchaud de camping !


Voyage à vélo en Irlande : de l'herbe, de l'eau, c'est le moment de sortir l'équipement de bivouac

J'ai proposé un autre article sur les recettes de bivouac, et la nourriture en trek, ou lors d'expés avec une longue autonomie. Mais les contraintes sont assez différentes lors d'un voyage à vélo. On peut porter un peu plus lourd, donc utiliser par exemple des petites conserves. On se ravitaille souvent, mais dans de petites épiceries avec un choix limité. Tant pis pour l'exotisme, il faut revenir aux bases.


Au départ, en voyage, je cuisinais des pâtes ou du riz avec une demi soupe lyophilisée mais mes intestins ont demandé grâce, et l'atmosphère commençait à être pesante dans la tente au bout de plusieurs semaines de nourriture chimique.


Cuisiner des légumes ne demande pas beaucoup plus d'efforts et on se lasse beaucoup moins vite.

En plus de la popote de voyage, j'ai souvent un tupperware ou une boite en plastique. C'est pratique pour transporter des œufs ou des tomates, une salade ou réserver la sauce le temps de cuire les féculents.


Sommaire des recettes

Petit déjeuner

Déjeuner

Goûter

11 recettes pour le dîner

Cuisiner avec les plantes sauvages des bords de chemin

Pêche à pied


Voyage à vélo au maroc, mieux vaut s'organiser et prévoir quelques jours d'autonomie pour les repas
Petit déjeuner
  • Tartines de pain complet (plus nourrissant et qui se conserve souvent mieux)

  • Beurre de cacahuètes (il est moins gras que le beurre mais plus riche en protéines, et ne fond pas dans les sacoches)

  • Miel ou confiture

Pour différentes recettes pour faire son pain en voyage, c'est ici.


Et sinon

  • Muesli

  • Lait en poudre (il existe aussi du lait de coco en poudre, dans les épiceries asiatiques)


Préparer le voyage à vélo pour ne pas surcharger les sacoches
Déjeuner
  • Taboulé : semoule à couscous dans laquelle on a ajouté des légumes frais coupés en petits dés, des aromates (menthe), des raisins secs, du jus de citron (éventuellement) et l'assaisonnement. Une nuit dans un tupperware et la semoule est réhydratée.


  • Sandwiches : en plus du fromage, charcuterie, pâté (éventuellement végétal) ou tapenade, j'ajoute de fines tranches de concombre ou de chou rave. C'est facile de les transporter sans les abîmer.


  • Il m'est arrivé de faire des houmous « maison » en écrasant des pois chiches en boîte et en les assaisonnant avec aromates et jus de citron. Parfait avec du fromage frais à tartiner.


  • Salades : de tomates à l'huile d'olive et basilic, de concombre avec un yaourt, carottes râpées (oui, il faut prendre une petite râpe mais combien pèse-t-elle en proportion de tout le reste du matériel ?)


  • Œufs durs


  • En Norvège j'ai pédalé en mangeant tout les midis des galettes faites de farine de blé et de pommes de terre avec du fromage caramélisé (type brunost), et avec une banane en dessert. C'est spécial mais j'aime bien et j'avais l'impression d'avoir de l'énergie tout l'après-midi.


Goûter

Au bout de trois semaines environ j'ai l'impression d'avoir besoin de plus manger. Mes réserves doivent être à sec. J'attaque tout ce qui passe au goûter : Viennoiseries, brioches industrielles, paquets de muesli, … L'un des meilleurs rapports qualité/prix doit être le kouign amann ! Si vous êtes en Bretagne, profitez-en, à 500 calories les 100g c'est tout bon !


Pas besoin de prendre beaucoup de matériel pour cuisiner en voyage à vélo
Dîner

C'est là que ça se complique. En voyage à vélo les ravitaillements sont limités. Il faut faire avec les boites de conserve et les briques les plus communes.

Je ne prends que le minimum de nourriture, de quoi faire des repas jusqu'à la prochaine supérette. En France il est rare de faire une journée sans rencontrer un seul commerce ! Un fond de sac avec une portion de riz, quelques épices et de l'huile d'olive permettent de sauver une soirée où le ravitaillement était fermé ou introuvable.


En général je fais du camping sauvage, il n'y a que rarement un point d'eau potable. Je rempli donc une poche de 2 litres en fin de journée en plus de ma réserve d'eau de journée. C'est en général suffisant.


Pour les desserts, je fais en général assez simple : chocolat en tablette ou yaourt les jours de fête.


Et pour ne pas prendre tout une batterie de cuisine il faut imaginer des recettes où cuire féculents et sauce avec une seule casserole. Éventuellement une poêle …


Avec la disparition des fontaines publiques, c'est parfois une gageure de se ravitailler en eau lors d'un voyage à vélo. En France, reste une valeur sûre : les cimetières !

Mais voilà une série de 11 recettes de voyage qui permettent de s'en passer :


  • Pâtes au brocoli : les morceaux de brocolis sont mis dans l'eau froide, on laisse bouillir quelques minutes puis on cuit les pâtes dans la même eau. On assaisonne le bouillon, et on ajoute de l'huile d'olive. C'est simple et bon et on peut volontiers boire le bouillon au goût agréable pour se réhydrater.


  • Risotto champignons : faire revenir des champignons en boîte (ou frais bien sûr, si on en trouve) avec ail et oignons, ajouter le riz puis de l'eau (5 vol pour 1 vol de riz) et cuire à feu doux. Normalement le riz est cuit quand l'eau est absorbée. Ajouter du parmesan.


  • Pâtes au pesto : des pâtes, un pot de pesto, et hop !


  • Pâtes aux tomates séchées : des pâtes, un pot de tomates séchées conservées dans l'huile, et voilà. Le reste de l'huile viendra compléter votre stock d'huile d'olive qui commence à baisser.


  • Soupe de tomates aux pois chiches : on trouve cette recette vendue par les marchands ambulants au Maroc. En voyage il suffit d'ajouter des pois chiches en conserve à une soupe de tomate lyophilisée ou à une conserve de coulis de tomate assaisonnée. A manger éventuellement avec du pain.


  • Dal baht : adaptation du plat traditionnel Indien : faire rissoler des petits légumes avec du curry (si possible en pâte, meilleur qu'en poudre), puis ajouter et cuire le riz avec des lentilles corail. En fin de cuisson on ajoute une petite brique de lait de coco.


  • Fondue de poireau à la crème : émincer les poireaux, faire dorer de l'ail, ajouter les poireaux, couvrir et faire cuire quelques minutes. Ajouter du riz, de l'eau, laisser cuire et ajouter de la crème lorsque l'eau est absorbée.


  • Couscous : faire rissoler des légumes, des épices puis des pois chiches en boîte. Ajouter de l'eau et laisser cuire. En fin de cuisson, verser le bouillon sur de la semoule pour la réhydrater.


  • Polente : Cuire la semoule de maïs avec des petits légumes, éventuellement des raisins secs et ajouter du fromage en fin de cuisson. Si vous avez la possibilité de la manger le lendemain : faire refroidir (et du coup solidifier) la semoule dans un tupper pendant une nuit. La faire revenir dans une poêle avec du fromage râpé par dessus. Sympa aussi pour le pique-nique.


  • Carbonara : faire griller ail et oignons (éventuellement lardons), ajouter dela crème. Réserver dans un tupper. Cuire les pâtes. Mélanger pâtes et sauces en ajoutant un œuf cru et du fromage râpé, miam !


  • Chili : Faire revenir des oignons, réchauffer des haricots rouges en conserve avec une sauce tomate dans la même popote, réserver dans un tupper. Cuire du riz ou manger avec un paquet de tortillas du commerce.


Cuisiner les plantes sauvages comestibles en voyage à vélo. Ici, de la Berce.
Cuisiner avec les plantes sauvages des bords de chemin

Une bonne manière d'avoir des apports réguliers en produits frais est de cuisiner les plantes sauvages. Elles apportent vitamines et minéraux, voire du sucre, quelques graisses et protéines.


Attention à éviter les endroits « sales » : bords directs de route (métaux lourds), zones à pipi (d'humain ou de chiens), plantes souillées par un renard (échinococcose) ou par un troupeau (douve), …

Attention surtout à ne récolter et consommer que les plantes formellement identifiées.

Consommer quelques plantes avec des métaux lourds ne porte pas à conséquence sur du court terme, mais il suffit de confondre une seule fois oenanthe safranée et carotte sauvage pour finir d'urgence à l'hopital.


Sans être exhaustif, voilà des plantes facilement trouvables qui égaieront le repas du soir :


  • Les châtaignes, bonne source de glucides, facile et roboratif

  • Orties, sommités en soupe ou en légumes

  • Grande berce, feuille et gousses en légumes

  • Chénopode, feuilles en légume ou en salade

  • Blette maritime en légumes

  • Toutes les baies : mures, framboises, myrtilles, fraises des bois, …

  • Champignons faciles à reconnaître : cèpes, chanterelles, trompettes, coulemelles, rosés, …

  • Rumex, tiges en compote

  • Criste marine en condiment

  • Graines de cumin, de cerfeuil et de fenouil sauvage pour assaisonner

  • Aromatiques : matricaire, menthe, thym, romarin ... en tisane ou sur un plat


Recette originale pour un voyage à vélo en Bretagne, les moules !
Pêche à pied

  • Les coquillages : moules, coques, palourdes, facile de faire une belle récolte, il suffit d'un tupperware pour leur faire recracher le sable quelques heures dans l'eau.

  • Les poissons : n'étant pas un grand pêcheur, la quantité de poisson attrapé dépend beaucoup de la zone ...


Pour une fois la canne à pêche n'aura pas servi qu'à décorer. Deux repas en vue avec ce beau brochet.

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